Francoise Zurbach

Une nouvelle directrice à l’EIFA

Francoise ZurbachEntretien avec Mme ZURBACH, nouvelle directrice de l’EIFA International School

Françoise Zurbach a été nommée Directrice de l’EIFA International School, l’école bilingue localisée au centre de Londres dans le quartier de Marylebone.

Ancienne directrice de l’Ecole de Wix, elle a travaillé dans l’Education pendant plus de 40 ans occupant différentes fonctions, enseignante, conseillère pédagogique, directrice d’école en France et à Londres.

 

1/ L’enseignement semble être votre passion, qu’est-ce qui vous a amené à devenir directrice de l’EIFA ?

J’ai toujours voulu enseigner, c’est pour moi une vocation. Avant de prendre la direction d’un groupe scolaire pendant 20 ans en France, j’ai été enseignante durant 14 ans en école maternelle puis à mi-temps en CM2 en primaire à Paris, tout en assurant en même temps la direction. 

Parallèlement, j’ai passé des examens pour devenir conseillère pédagogique et enseigner les langues en CM2. J’ai introduit l’anglais dans mon école parce que j’ai toujours été convaincue qu’apprendre une langue étrangère était un atout essentiel qui contribue au développement d’enfants curieux et favorise l’ouverture vers de nouveaux horizons culturels.

Après 20 ans d’expérience en France, j’ai décidé de partir pour l’étranger et de postuler auprès de l’AEFE.

Je suis arrivée à Londres il y a 5 ans, en 2013, pour prendre la direction de l’école de Wix, une école bilingue annexe du lycée français Charles de Gaulle.

Grâce à cette expérience, je suis aujourd’hui tout à fait prête pour reprendre les rênes de l’école EIFA.

 

2/ En tant que nouvelle directrice, quel est votre projet pour l’école ?

Un de mes principaux objectifs est de consolider le 2nd degré et d’assurer la montée progressive de tous les élèves vers le secondaire.
Les niveaux de classe aux lycées seront ainsi ouverts progressivement en fonction de la montée des effectifs des classes précédentes.

Je souhaite concentrer nos efforts sur le renforcement des liens entre le primaire et le secondaire en harmonisant les programmes et en promouvant une plus grande collaboration entre les enseignants.

Par ailleurs, je souhaite maintenir l’école, qui est une école bilingue avec la participation d’un taux élevé d’enfants internationaux, dans la culture française.

Jusqu’en 4ème, le curriculum enseigné est le français avec un éclairage britannique.

La question de l’homologation du collège par les autorités françaises n’est toutefois pour l’instant pas d’actualité.

 

3/ Au vu de votre expérience, quelle est votre conception du bilinguisme ?

Fille d’un père français et d’une mère anglaise, j’ai été scolarisée jusqu’a 10 ans dans une école anglaise a Montréal.

Mes parents ont ensuite décidé de rentrer en France où j’ai terminé ma scolarité.
J’ai donc expérimenté ce sentiment d’arriver en classe sans comprendre un mot du discours de la maitresse mais je peux témoigner aussi de la rapidité avec laquelle un enfant peut apprendre une langue.

Posséder une ou plusieurs langues est une chance extraordinaire.
D’un point de vue intellectuel, le cerveau est stimulé par le passage d’une langue à l’autre ce qui favorise une plus grande adaptabilité des enfants.

Le fait de connaitre une autre langue permet aussi d’appréhender une culture différente et de développer des schémas de réflexions différents.

Je ne peux que conseiller aux parents de parler aux enfants dans leur langue maternelle et de les inciter à regarder des films en anglais.

 

Entretien mené par Sophie Guiroy-Meunier, novembre 2018

 

 

 

 

 

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