Avenue des Ecoles - Etudiant, Superieur

Trouver le bon master

Avenue des Ecoles - Etudiant, SuperieurEn France, on estime l'offre de masters, MBA et mastères spécialisés à plus de 7 500 diplômes. Lequel sera pour vous ?

L’Aeres (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) évalue plus de 6 000 masters universitaires !

1- Comment choisir son master ?

En master, il est temps de se décider sur un avenir professionnel. Rien n’empêche de suivre plusieurs masters ou d’enchaîner masters universitaires et mastères spécialisés, Grande école. Le tout est quand même de prendre garde à ne pas présenter un CV type « éternel étudiant », dont ont tendance à se méfier les entreprises… Il faut savoir que les entreprises ont besoin de profils ouverts et que cela peut être très profitable de mêler dans un même parcours le droit, les langues et des études de gestion.

Suivre un master, c’est non seulement acquérir une expertise dans un domaine pointu, mais aussi passer par des périodes de stages qui vous aideront à comprendre si c’est bien dans cet environnement professionnel que vous souhaitez évoluer. Sans oublier les relations privilégiées avec un petit nombre d’étudiants dûment sélectionnés que vous devez prendre soin de cultiver car ils constitueront votre réseau de demain.

2-Mastère spécialisé Grande école ou master universitaire, quel est le bon choix?

Les lettres ou médecine restent l’apanage des universités. Le commerce-management ou les sciences se retrouvent aussi bien à l’université que dans les grandes écoles. Pour étudier la communication ou les affaires internationales, il est logique de venir à Sciences-Po. Dans les masters, ils se retrouvent en concurrence avec les Grandes écoles de commerce, comme le marketing ou la finance.

Les 18 mastères spécialisés de l’Ecole Centrale de Paris sont accessibles après un bac +5. Ils permettent, avec une méthode propre à l’école, de bonifier des diplômes obtenus dans des écoles moins renommées. Dans le système où nous vivons, les très Grandes écoles, apportent donc toujours à leurs titulaires un avantage déterminant sur le marché de l’emploi, notamment en termes de réseaux.

Pour autant, les étudiants devraient se poser plus de questions en ce qui concerne les « moins Grandes » écoles, qui sont parfois beaucoup plus chères que l’université. L’université possède d’excellents enseignants, elle s’est aujourd’hui largement professionnalisée en proposant des stages et détient d’excellents taux d’insertion en masters.

3-Un financement est-il possible ?

Compter 237 Euros pour un master à l’université, 45 000 Euros pour un MBA à HEC… Voici un écart qui traduit la diversité d’un univers au sein duquel cohabitent des formations quasi gratuites et des « Rolls » réservées à quelques bourses.

Le principal critère de choix est alors l’intérêt de son investissement sur le marché du travail. L’université est alors beaucoup moins chère (en France sans comparaison aujourd’hui avec la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis), en formation initiale mais aussi en formation continue.

Obtenir un financement pour un diplôme d’IAE (institut d’administration des entreprises) ou de Grande école ne sera de toute façon pas bien difficile, que ce soit en formation initiale ou en continue. En effet, les banques savent que ces cursus se vendent bien sur le marché du travail. En revanche, la question devient plus épineuse lorsqu’on souhaite poursuivre ses études en sciences humaines ou dans certaines filières scientifiques peu « porteuses »…

4- Est-il facile d’intégrer un master?

Il n’y a théoriquement pas de sélection à l’entrée en première année de master universitaire. Théoriquement car nombreux sont ceux qui la pratiquent plus ou moins ouvertement. D’autant que la sélection à l’entrée en seconde année est, elle, tout à fait légale. Tout dépend en fait de l’offre et de la demande! Intégrer certains masters recherche dans des matières scientifiques peu prisées peut se révéler très facile, alors que HEC ou Paris 11 peuvent se permettre de refuser 95 % des candidatures dans certains de leurs diplômes. Le processus est variable, plus ou moins long (entre mars et mai) et difficile. Le plus souvent, une lettre de motivation est nécessaire, certains tests sont requis notamment en langues et un entretien est enfin exigé devant un jury.

5- Que valent les classements ?

On ne compte plus les palmarès de masters. Par rapport à d’autres moins « sérieuses », les évaluations menées par l’Aeres, organisme public indépendant, sur les masters universitaires ont le mérite de la clarté et de la transparence. L’accès à l’ensemble de ses évaluations est libre sur son site où vous pourrez retrouver les notes de chaque master (des meilleurs A+ aux médiocres C) avec les commentaires de ses experts.

A l’international, à côté du fameux « Classement de Shanghaï » (aujourd’hui appelé « Academic Ranking of World Universities »), deux grands « fabricants » anglo-saxons de « rankings » sont en compétition: le Times Higher Education (THE) et QS. Dans les deux cas, les classements sont très largement dominés par les universités américaines. D’autres plus spécifiques existent en économie-gestion, et notamment les MBA. Se distinguent alors le Financial Times, Business Week et The Economist.

Sources
  • Olivier Rollot, « Choisir son master en dix questions », Le Monde.fr, 17.05.11.
  • Aeres : Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur : http://www.aeres-evaluation.fr/
Pour aller plus loin

Partagez l'article sur les réseaux sociaux

Vous aimerez aussi nos articles récents