Le coin des adultes En cas de forte chaleur, Maggie O’Farrell, éditions Belfond, janvier 2014, 347p. Juillet 1976. La sécheresse et la pénurie d’eau assaille le Royaume-Uni. C’est aussi le moment où Robert Riordan, retraité, décide de disparaître.Dans son dernier roman, Maggie O’Farrell peint le portrait d’une famille irlandaise attachante : Michael Francis, l’aîné, qui voit son rêve de devenir professeur d’université s’effaçait peu à peu; Monica, une femme aux pensées impénétrables; Aoife, cette jeune assistante d’une célèbre photographe new-yorkaise et enfin Greta, cette mère irlandaise, aussi touchante que bruyante ! Un roman lumineux sur les liens familiaux, à lire absolument. {source} |
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Je ne retrouve personne, Arnaud Cathrine, Collection Verticale, éditions Gallimard, aout 2013, 240p. Une lumière douce, une image romantique traverse ce livre. Dès la couverture (la photo d’une maison en bord de plage sous un ciel changeant) on peut déjà pressentir une mélancolie toute simple sans pathos, sans lourdeur, sans amertume.Aurélien Delamare, chargé par ses parents de régler la vente de la maison familiale en Normandie, se retrouve pour quelques jours qui deviennent quelques mois dans son village natal.Confronté aux fantômes de son enfance mais aussi aux doutes et aux échecs de ses dernières années, il va tenter de mieux se comprendre, de retrouver quel enfant, quel adolescent il a été et d’expliquer quel adulte il pourrait bien être aujourd’hui… {source} |
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Naissance (Prix Renaudot 2013), Yann Moix, éditions Grasset Et Fasquelle, aout 2013, 1152p . La naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c’est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils… 1 148 pages dans la tête de Yann Moix, c’est un shoot au long cours, un bain moussant hallucinogène. Une potion magique qu’il nous fait partager, lui qui n’en a plus besoin, puisqu’il est tombé dedans il y a bien longtemps. À la naissance, justement !! {source}
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10 et + Malo de Lange, fils de voleur, Marie-Aude Murail, Editions école des loisirs, octobre 2009.Premier tome d’une magnifique trilogie mettant en scène les aventures d’un jeune orphelin aux boucles blondes dans la France du XIXème siècle. Prénommé Malo puis nommé de Lange, il est recueilli à 2 ans par deux vieilles filles qui découvrent qu’il porte une fleur de lys sur l’épaule (la marque des bagnards) et qui tentent malgré tout de lui inculquer les bonnes manières. Mais Malo a du mal à se discipliner et se lie d’amitié avec une certaine la Bouillie qui lui apprend l’argot ou plutôt comment «jaspiner l’arguche». Ce langage propre aux voleurs le sauvera de quelques mauvais pas quand il se retrouvera à 12 ans dans les ruelles sombres et les tavernes les plus sordides de la capitale. Un roman passionnant plein de rebondissements et d’humour. Particulièrement les petites réflexions grinçantes de Malo que l’on retrouve tout au long du récit : « Dans la vie, il y a des hauts et des bas, dit celui qui montait les escaliers pour se jeter du cinquième étage ». Aventures à suivre avec : « Malo de Lange, fils de Personne » et « Malo de Lange et le fils du roi » – Romans pour les 9-12 ans. |