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Jeunesse
5+
Les cousins Karlsson espions et fantômes, Katarina Mazetti, Editions Thierry Magnier, mai 2013, 222p.
Quatre cousins et leur Chatpardeur vont passer l’été chez leur tante Frida, qui est la seule habitante de cette ile suédoise. Pourtant des vivres disparaissent de la cave, des bruits bizarres les réveillent la nuit. Ne seraient-ils pas seuls sur cette ile ? Qui sont les intrus ? Fantômes, espions ? Julia, Bourdon, Georges et Alex vont mener l’enquête…
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BD
10+
Dent d’ours, Yann et Alain Henriet, Editions Dupuis, mai 2013, 56p.
Silésie, dans les années trente. Trois enfants inséparables, Max, Werner et Hanna, partagent la même passion pour l’aviation. Mais au loin, l’écho du martèlement des bottes et du sinistre fracas des casques commence des casques commence déjà à résonner ! Bientôt l’ouragan d’acier qui va ravager toute l’Europe va contraindre notre trio à effectuer de terribles choix. Leur amitié pourra-t-elle y survivre ?
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Les pieds bandés, Kunwu Li, Editions Kana, mars 2013, 127p.
Après Une vie chinoise, Li Kunwu revient avec one-shot édifiant sur la coutume chinoise des pieds bandés. Ce récit raconte comment une jeune fille, Chun Xiou, est forcée de se bander les pieds suivant la tradition, et la torture que cela représente. Mais le calvaire ne s’arrête pas là, car avec la révolution elle va devoir supporter la pression d’une nouvelle société qui rejette toutes ses anciennes coutumes.
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15+
Rimbaud, l’indésirable, Xavier Coste, Editions Casterman, mai 2013, 119p.
Arthur Rimbaud, un homme, deux vies : un jeune poète arriviste, en mal de reconnaissance, qui vit une liaison sulfureuse et destructrice avec Paul Verlaine, mais aussi trentenaire fatigué d’écrire et de vivre, qui se tue à la tâche en Afrique. Xavier Coste a souhaité dépeindre le poète tel qu’il était : manipulateur, sans-gêne, parfois carrément grossier. Bien loin de l’image du jeune poète romantique…
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Livres Grand format
Le coin des adultes
La première chose qu’on regarde, Grégoire Delacourt, Editions Lattès, mars 2013, 263p.
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Face à lui Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé. Avec humour et finesse, Grégoire Delacourt brosse le portrait de deux écorchés, l’un emprisonné par son apparence, l’autre qui essaie de voir au-delà…
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La cuisinière d’Himmler, Franz-Olivier Giesbert, Editions Gallimard, avril 2013, 368p.
Voici l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d’une centenaire scandaleuse qui a un credo : « Si l’Enfer, c’est l’Histoire, le Paradis, c’est la vie. »
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A moi seul bien des personnages, John Irving, Editions Seuil, avril 2013, 470p.
Billy, le narrateur bisexuel, raconte les aventures tragi-comiques qui marquent sa vie de « suspect sexuel ». Dans une formidable chronique de la seconde moitié du vingtième siècle américain et avec beaucoup d’humour John Irving traite du désir, du secret, de l’identité sexuelle, du grand renfermement puritain face à la libération sexuelle et à la guerre du Vietnam, sans oublier l’évocation de l’épidémie du sida.
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Bloody Miami, Tom Wolfe, Editions Robert Laffont, mars 2013, 609p.
Nestor, jeune policier cubain, exilé par ses compatriotes de la ville d’Hialeah, véritable « Little Havana » de Miami ; Magdalena, sa ravissante petite-amie, un professeur haïtien, n chef de la police noir ou encore un journaliste à la chasse au scoop ; voici quelques-uns des personnages de Bloody Miami. Portée par une prose électrique, cette grande fresque en 3D de la vie à Miami, mégalopole multiethnique, est un miroir de l’Amérique des années 2010.
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Livres de Poche
Le coin des adultes
En vieillissant les hommes pleurent, Jean-Luc Seigle, Editions J’ai lu, mai 2013, 250p.
Albert, ancien soldat de la ligne Maginot, ouvrier chez Michelin mais paysan dans l’âme, est fatigué. De la vie, de sa vie. Exclu de son époque, dépassé tant par sa famille que par l’air du temps, il n’a pourtant pas la force de mettre un terme à son existence. Il attend le bon moment, celui qui fera prendre un sens à son geste et à sa vie.
L’invasion du progrès tant souhaitée par son épouse Suzanne et l’émission télévisuelle (la première de leur vie !) montrant son fils combattant en Afghanistan vont faire prendre conscience à Albert que ce moment est arrivé. Cette pensée ne cessera de s’affermir au fil des événements bénins ou importants de ce 9 juillet 1961.
Avec une narration touchante et grave, Jean-Luc Seigle signe un roman saisissant, un hymne à la vie et tout ce qu’elle comporte de désespéré et de tragique. Les dernières pages notamment sont frappantes de vérité : qui n’a jamais souri face à la – soi-disant – ridicule inefficacité de la ligne Maginot ?
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Le journal intime d’un arbre, Didier Van Cauwelaert, Editions Le Livre de Poche, 2013, 186p.
« On m’appelle Tristan, j’ai trois cent ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour. Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches ? » Tristan, fruitier de 300 ans, gît à terre après un coup de vent, et révèle trois siècles d’histoire.
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