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Sélection adultes
S’abandonner à vivre, Sylvain Tesson , éd. Gallimard, janvier 2014, 221p.
« Devant les coups du sort il n’y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l’on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s’abandonne à vivre. C’est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit. »
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Histoire de ma sexualité, Arthur Dreyfus , éd. Gallimard, janvier 2014, 362p.
« Pour les enfants, la sexualité est un grand livre invisible. Chacun d’entre eux déchiffre cette part du monde en improvisant son propre alphabet. Que devient cet alphabet? Avant qu’il ne soit trop tard, j’ai voulu raconter comment l’abstraction du sexe pourtant si concrète dans le corps et dans les perceptions, s’est imposée à l’enfant que je fus. Pendant plusieurs mois, j’ai compilé des notes sur un carnet, concernant la sexualité en général, son insatiable mystère, les souvenirs sexuels que j’ai accumulés – et fantasmés – jusqu’au début de l’adolescence. À mesure qu’avançait mon exploration, la parole des autres est devenue nécessaire. Celle des amis, des anonymes, des personnages de fictions, des livres qui me hantaient, des images qui me brûlaient. J’ai voulu tout dire, pour qu’il ne reste que les secrets.» Arthur Dreyfus.
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Tony Hogan m’a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman, Kerry Hudson, éd Philippe Rey, janvier 2014, 299p.
« La phrase d’ouverture donne le ton : la petite Janie Ryan est accueillie dans ce monde par une flopée d’injures lancées par sa mère Iris, en proie aux douleurs de l’accouchement. Projetée au milieu des cris, des fumées de cigarettes, des vapeurs d’alcool, mais aussi de beaucoup d’amour, Janie est la dernière-née d’une famille hautement dysfonctionnelle. Dans une langue saisissante et originale, entre rire et larmes, elle remonte à ses premiers jours pour nous raconter son enfance écossaise entre centres d’accueil, HLM minables et bed and breakfast douteux. Alcool, drogue, fins de mois difficiles et beaux-pères de passage : tout est réuni pour lui rendre la tâche difficile. Mais, pleine de verve et prête à en découdre avec la vie, Janie est une irrésistible héroïne qui, à seize ans, trouvera le courage et la détermination pour se construire la vie correspondant à ses attentes. Tony Hogan m’a payé un ice-cream soda avant de me piquer maman peut sembler sombre, mais comme Janie, le roman est ébouriffant et brillant. C’est une histoire intime et authentique sur les mères, les filles et ce que signifie grandir en comptant seulement sur soi-même. Kerry Hudson est une voix moderne et originale, qui réussit l’exploit d’être à la fois drôle et triste, sarcastique et empathique, mais sans jamais être larmoyante. »
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La théorie de la vilaine petite fille, Hubert Haddad, éd Zulma, janvier 2014, 398p.
Bien souvent les sous-titres en disent plus que les titres. Tel est le cas du roman d’Eugen Ruge: roman d’une famille. Quoi de plus commun en littérature qu’une histoire de famille pleine de secrets, de non-dits, de contradictions ? Mais pour la famille Umnitzer, russo-allemande, l’histoire prend une autre dimension, bien plus profonde. Le roman se déroule sur la période 1952-2001, les époques s’entremêlent au fil des chapitres et les voix se multiplient. L’Histoire est vue à travers des petites histoires de la vie quotidienne des personnages. Plus qu’un roman de famille, Quand la lumière décline met en relief le fossé générationnel existant au sein d’une famille est-allemande, parfois même entre un père et son fils. Même si cette famille s’aime, on se rend compte qu’il faut plus qu’un lien de sang pour se comprendre au-delà des différences idéologiques.
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L’ablation, Tahar Ben Jelloun, éd. Gallimard, 2014, 129p.
« ‘Témoins vigilants, observateurs attentifs, il arrive parfois que les romanciers se voient confier des vies pour les raconter dans leurs livres. Ils font alors fonction d’écrivain public. C’est ce qui m’est arrivé il y a deux ans lorsqu’un ami, qui avait été opéré de la prostate, m’a demandé d’écrire l’histoire de son ablation. Je l’ai écouté pendant des heures. Je l’ai accompagné dans ses pérégrinations hospitalières. Je suis devenu ami avec le professeur d’urologie qui le suivait. L’idée d’un livre s’est imposée peu à peu. Un livre utile qui rendrait service aux hommes qui subissent cette opération, mais aussi à leur entourage, leur femme, leurs enfants, leurs amis, qui ne savent comment réagir. Mais la situation était délicate : fallait-il, comme le demandait mon ami, tout raconter, tout décrire, tout révéler? Après réflexion, j’ai choisi de tout dire.» Tahar Ben Jelloun.
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Le Miel, Slobodan Despot, éd. Gallimard, janvier 2014, 125p.
«En sauvant un apiculteur déraciné, le Vieux, au bord d’une route délabrée par la guerre, Vera l’herboriste ignore qu’elle se sauve elle-même. Pour le comprendre, il lui faudra recueillir l’histoire du fils, Vesko le Teigneux, encore prisonnier de ses peur».
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Il faut beaucoup aimer les hommes (Prix Médicis), Marie Darrieussecq, éd. P.O.L, août 2013, 230p.
Une écriture intelligente qui rebondit comme une balle, qui parle de racisme et de dépendance amoureuse, qui passe du monde surfait et clinquant d’Hollywood à la forêt humide congolaise qui grouille d’insectes et de croyances vaudous. Le temps de la gestation d’un film, des premières ébauches de scénario à la sortie en salles, Solange vit une passion à sens unique avec Kouhouesso. Elle est très blonde et très « blanche » fascinée par le noir de sa peau; elle est comédienne et terriblement dépendante de ses choix et fantaisies de réalisateur. Il faudra qu’elle l’aime beaucoup pour que leur histoire d’amour existe….
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Naissance (Prix Renaudot 2013), Yann Moix, éd. Grasset Et Fasquelle, août 2013, 1152p.
La naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c’est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils… 1 148 pages dans la tête de Yann Moix, c’est un shoot au long cours, un bain moussant hallucinogène. Une potion magique qu’il nous fait partager, lui qui n’en a plus besoin, puisqu’il est tombé dedans il y a bien longtemps. À la naissance, justement !!
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La Garçonnière, Helene Grémillon, éd. Flammarion, sept 2013, 300p.
Après l’immense succès du Confident, Hélène Grémillon réussit à nous entrainer avec la même énergie dans un destin tout aussi tragique que son héroïne précédente, cette fois dans l’Argentine de la junte militaire. Une jeune femme est retrouvée défenestrée. C’est la femme d’un grand psychiatre argentin : qui l’a donc tuée ? Ce roman a de multiples facettes : policier, psycho, historique, familial… un ensemble de qualité qui laisse penser qu’Hélène, dans un style qui lui est propre, sait donner du corps a des sujets très intimes.
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Sélection jeunesse
Oksa Pollock, Anne Plichotat et Cendrine Wolf, XO éditions, nov 2013, 400p.
Découvrez cette série fantastique (dans tous les sens du mot) et vous serez très vite atteint de Pollockmania ! Six volumes qui racontent le fabuleux destin d’Oksa, collégienne de 13 ans qui pensait être comme tout le monde et qui découvre le secret de ses origines : la famille Pollock vient d’Édéfia, un monde invisible caché quelque part sur Terre… De très beaux romans pour adolescents qui seront d’autant plus fascinés par l’histoire qu’elle débute avec un aménagement à Londres !
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