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Sélection décembre 2014

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La petite oie qui ne voulait pas marcher au pas 150px 

 0+/5+

La petite oie qui ne voulait pas marcher au pas, JF Dumont, Editions du Père Castor-Flammarion, avril 2012.

Jamais le rythme militaire d’Igor le jars n’a été perturbé. Ah ça non. Tous les matins, les oies le suivent en ligne et en cadence vers la mare. Et gare à qui remettra en cause tout ça ! Mais voilà qu’un jour, une petite jeunette rêveuse fait un pas de travers. Et puis deux. C’en est trop, Igor la renvoie à la ferme. Pauvre Zita. Elle a pourtant essayé … y aurait-il une autre façon de marcher ? Encore une fois, JF. Dumont nous offre une adorable leçon de tolérance et d’ouverture d’esprit. A lire et relire, au rythme qui nous convient.

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Seuls150px 

5+

Seul-Tome 1, Velhmann et Gazzotti, Editions Dupuis, janvier 2006, 48p.

Cinq enfants se retrouvent soudainement livrés à eux-mêmes dans une ville déserte et plutôt féroce … Comment vont-ils survivre sans les adultes ? comment vont-ils s’organiser pour retrouver les parents et les autres ? Yvan, Leïla, Camille, Terry et Dodj, seront malgré eux les vrais héros de ce nouveau monde…,

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Les petites filles top-modèles, Clémentine Beauvais, Editions Talents Hauts, mai 2010,108p.

On dit que les petites filles veulent toutes être des princesses. Diane, elle, a presque réalisé « ce rêve ». À 12 ans elle est déjà l’égérie de grandes marques, les photographes et les maquilleuses s’inclinent devant elle … ou plutôt s’inclinait. Depuis qu’un bouton est apparu sur son nez la vie de Diane n’est plus vraiment la même… Très vite on découvre avec elle, la sévérité et la superficialité du monde de la publicité et du mannequinat. Une lecture légère et drôle qui ne manque pas toutefois de rappeler qu’il est important d’être soi-même et que les enfants ne sont pas des poupées. À lire dès 9 ans !

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Le coin des adultes

Charlotte, David Foenkinos, Editions Gallimard, août 2014, 224p.

Avec son roman, Charlotte, David Foenkinos révèle une nouvelle facette de son talent d’écrivain. En effet, l’auteur s’est imposé une contrainte littéraire qui donne un souffle particulier à cette œuvre pour le moins différente des précédentes. Ainsi, le lecteur découvre la vie de Charlotte Salomon au rythme entraînant de 73 signes par ligne. La jeune femme qui a hérité d’un gène de folie semblant dévaster sa famille depuis des générations doit en plus faire face aux horreurs de la Seconde guerre mondiale. Née d’une famille juive, ses proches tenteront de la protéger et l’enverront en France où elle réalisera sa plus grande œuvre : Vie ou Théâtre ? Le roman Charlotte, véritable hommage à l’artiste, est également un passeport pour découvrir l’œuvre de la peintre dans toute son ampleur et sa signification. Un récit poignant sur une artiste au destin tragique.

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Pas pleurer, Lydie Salvayre, Editions Seuil, août 2014, 278p.

Couronné par le Prix Goncourt, le dernier roman de Lydie Salvayre est un livre incroyablement sensuel et lumineux. Deux voix, celle de l’écrivain Georges Bernanos et celle de Montse, la mère de l’auteur se croisent et se superposent sur fond de guerre d’Espagne. D’un côté, la parole d’un intellectuel résolument catholique qui a le courage de s’insurger contre les massacres perpétrés par les Franquistes et bénis par l’église : une voix qui traverse le livre comme un cri perçant, une sirène d’alarme. De l’autre, les souvenirs d’une «mauvaise pauvre» qui était tout aussi jeune que modeste dans les années 36-37 et qui s’émerveille encore et chante l’insouciance, l’euphorie et les rêves de l’insurrection libertaire. Dans une langue estropiée, mêlée de Français et d’Espagnol, de jurons et de fautes d’orthographe, Montse raconte et romance son histoire où l’amour et les rivalités politiques et fratricides se succèdent. Elle offre une vision des évènements décalée, poétique et charnelle qui vient croiser et s’entremêler à celle clairement politique et réaliste de Bernanos. Par ce tissage harmonieux, Lydie Salvayre donne corps et vie à l’Histoire et nous offre un livre magnifiquement humain.

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 La loi sauvage, Nathalie Kuperman, Editions Gallimard, août 2014, 208p.

Sophie élève sa fille de 10 ans toute seule, elle assure son rôle de mère avec toute l’attention, la complicité et la tendresse possible jusqu’au jour où la maîtresse lui assène un coup de poignard en lui annonçant que sa fille est une catastrophe. Cette phrase presque anodine lâchée par inadvertance un matin devant l’école va mettre en branle et en péril le fragile équilibre qui existait entre la mère et la fille, la mère et le monde… Dans un jeu d’alternance très tenu, Sophie tente de s’accrocher au réel en s’imposant une prose aseptisée (elle est chargée de rédiger le mode d’emploi d’appareils électro-ménagers) puis lâche prise en s’abandonnant à des souvenirs traumatisants de sa propre enfance et des hallucinations sauvages. Le style nerveux et attachant de l’auteur, qui parle à la 2ème personne du pluriel, nous convoque et nous implique dans les délires les plus fous, les plus pathétiques et les obsessions les plus sombres du personnage. Nathalie Kuperman réussit avec la même énergie à créer un malaise presque insoutenable, à aborder des sujets graves comme la folie et la solitude et à provoquer le rire (même s’il est jaune !).

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Dévoration, Nicolas d’Estienne d’Orves, Editions AlbinMichel, août 2014, 320p.

Nicolas est écrivain. Ses livres sont le reflet de son obsession pour le mal et il traine une étiquette d’assassin refoulé, qu’il se plait à entretenir en allant « chasser » avec Cécile dans les clubs lugubres de Paris. Son éditrice veut qu’il se dévoile. Il s’intéresse alors au cannibale Morimoto qui le confronte à ses angoisses de toujours en revoyant histoire de ce désaxé selon son point de vue, pour en extraire sentiments refoulés et envies contrariées. Nous rencontrons parallèlement une famille de bourreaux. L’auteur alterne alors des anecdotes choisies sur ces derniers au fil du temps avec la vie de Nicolas, doucement dérangé. Attiré par ce qu’il se refuse, incroyablement intérieur, il ne pense qu’à lui. Il vagabonde entre son mal être satisfait et les parties de chasse sensuellement gores avec la belle Cécile. Malgré son pessimisme teinté de narcissisme exacerbé, on veut le lire et le comprendre. Un roman dérangeant mais fascinant, où la fluidité de l’écriture rend presque supportables certaines scènes un brin sanglantes. Sur le fil du malsain, il s’amuse à jouer avec notre dégout, et notre envie paradoxale de lire encore.

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