1) Quel est votre parcours ?
Attirée par l’univers scientifique et médical dès le lycée, j’ai passé un bac scientifique puis je me suis engagée dans la filière UER de pharmacie. Ne souhaitant pas devenir pharmacienne en officine ou dans l’industrie, j’ai préparé le concours d’Internat à la fin de la 5ème année, afin de rejoindre la biologie. J’ai alors effectué quatre ans d’internat en biologie, qui réunit médecins et pharmaciens.
Pendant ces années, nous effectuions des stages le matin à l’hôpital et suivions des cours l’après-midi avec validation des DES (Diplôme d’ Etudes Supérieures) tous les six mois. Puis j’ai préparé et soutenu ma thèse de fin d’études pour le doctorat en biologie, qui me permettait ensuite, après dix années d’études de postuler à des postes de docteurs en biologie, co-directeurs de laboratoires d’analyses.
2) Présentez-nous votre métier :
Aujourd’hui je suis biologiste en privé (directrice gérante d’un laboratoire d’analyses médicales).
Le travail comprend une part très importante de contacts avec les patients (prélèvements à domicile, au laboratoire, dans des maisons médicalisées ou de retraite), de relations avec les médecins pour les comptes-rendus de résultats pathologiques, une part de validation informatique et une part de gestion du personnel ainsi que le suivi de la comptabilité de l’ entreprise.
3) Qu’est ce qui est important pour vous dans ce métier ?
C’est avant tout de participer au diagnostic de pathologies en collaboration avec les médecins généralistes, spécialistes, radiologues …
4) Quelles sont les possibilités d’évolution de ce métier ?
Après avoir été salariée dans de gros laboratoires, j’ai moi-même crée et investi dans mon propre laboratoire, avant de revendre mes parts et de m’associer dans un laboratoire existant, au gré de mes déménagements.
Il est ainsi toujours possible soit de diriger un laboratoire soit
d’acheter des parts au sein d’un groupement de laboratoires mais cela devient plus difficile du fait de l’évolution de la biologie et de l’investissement de plus en plus important apporté par des groupes financiers extérieurs.
5) Quelle est votre plus grande satisfaction professionnelle ?
Elle est liée à l’essence de mon métier qui est de faire un diagnostic biologique précis et rapide permettant une prise en charge et une hospitalisation au bon moment du patient. Ceci est bien évidemment encore amplifié dans des cas très graves comme la leucémie ou cancer chez un enfant, la découverte d’une séropositivité HIV, ou bien le suivi de patients sous chimiothérapie et de pouvoir ensuite en voir certains évoluer vers la guérison.
6) Quelle est pour vous la principale qualité pour exercer ce métier ?
La technique reste toujours importante, il faut donc être bon préleveur, mais les qualités relationnelles sont également primordiales : la disponibilité, l’écoute des patients et enfin synthèse des deux, être polyvalent.