Cette pratique souhaitée par 49% de nos étudiants français vise le plus souvent à maitriser une langue étrangère, éprouver sur le terrain la solidité d’une vocation pour certains métiers, construire une personnalité en se frottant au réel…
Aujourd’hui , 9% des 18-19 ans le font réellement en France et près de 15% pendant leurs études supérieures. C’est peu par rapport aux pays du nord (Suède ou Danemark) ou de l’Angleterre où cette coupure est intégrée dans la culture.
La plateforme APB ne pénalise plus ceux qui ont pris cette option. Ils sont tout aussi prioritaires que ceux qui viennent de décrocher leur bac. Mais il faut qu’ils soient inscrits à l’université avant de plier bagage.
Le profil idéal ? Etre assez mûr et familiarisé avec l’international pour que ce soit vraiment bénéfique et ne pas partir à l’aveugle mais plutôt parfaire une orientation scolaire ou un projet professionnel en ayant travaillé en amont le projet.
Sabine Cros-Scherer, juin 2017