Sibir, Danièle Sallenave, Gallimard, janvier 2012, 317p.Sibérie en russe c’est « Sibir », du nom d’un petit royaume mongol défait par les Russes après la victoire d’Ivan le Terrible en 1552 sur les Tatares de Kazan. Symbole et départ d’une conquête et d’une colonisation de la Sibérie qui durera des siècles. Située en Asie, la Sibérie appartient à l’Europe du point de vue de l’histoire et de la civilisation. Mais l’Europe ne s’arrête pas à l’Oural. Et le Transsibérien pousse l’Europe devant lui à travers dix mille kms et onze fuseaux horaires.
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Les mille automnes de Jacob de ZoetDavid Mitchell, L’Olivier, janvier 2012, 701p.1799. Le port japonais de Dejima, près de Nagasaki, est la base d’échanges de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Jacob de Zoet, jeune clerc ambitieux, y est envoyé pour redresser les finances troubles de la Compagnie. Cependant, il est vite désemparé face à la corruption ambiante. Il croit trouver refuge auprès d’Orito, une japonaise au visage partiellement brûlé. Mais Orito est enlevée puis emprisonnée dans le mystérieux temple Shiranui, dirigé par l’abbé Enomoto, qui garde douze femmes captives dont il fait ses esclaves sexuelles. Uzaemon, interprète de Jacob, lui aussi épris d’Orito, part à la recherche de la jeune femme avec deux samouraïs.
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Les passagers de l’Anna C., Laura Acolba, Gallimard, janvier 2012, 176p.Au milieu des années 1960, une poignée de jeunes argentins quittent clandestinement leur pays pour s’embarquer dans un périple qui doit leur permettre de rejoindre le Che Guevara. Ils sont prêts à donner leur vie pour qu’advienne la révolution. Laura Acolba a composé ce roman à partir de souvenirs des rares survivants de cet incroyable voyage, dont ses parents faisaient partie et au cours duquel elle est née.
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Le Palais des autres jours, Yasmine Char, Gallimard, février 2012, 224p.On retrouve ici l’héroïne de La main de Dieu, premier roman de Yasmine Char. L’auteur décrit avec force le sentiment de déracinement éprouvé par ces deux personnages à peine sortis de l’adolescence, plongés dans le froid de Paris, loin du soleil de Beyrouth. Elle sait aussi rendre les moments de bonheur, la mélancolie des liens qui se défont, le courage d’une jeune femme déterminée à ne pas se laisser dominer par la peur qui gagne l’ensemble de la société, et à faire valoir son droit au bonheur.
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Meurtres au manoir, Willa Marsh, Autrement, janvier 2012, 275p.Clarissa pense avoir tiré le gros lot lorsque Thomas, charmant veuf, lui offre son cœur et son manoir. Très vite, la jeune londonienne déchante. Ce beau manoir ne serait-il pas hanté ? S’ensuivent l’arrivée d’un cousin, de la meilleure copine, et d’un accident… Humour noir et caustique, avec l’irrésistible touche so british !
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Bifteck, Martin Provost, Livre de poche, janvier 2012, 128p.Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. André, en pleine guerre de 14, développe un don particulier, celui de faire « chanter la chair » et pas n’importe laquelle : celle des femmes qui viennent faire la queue à la boucherie Plomeur dans l’espoir de goûter au plaisir suprême. André assume avec talent le devoir conjugal des absents partis au front. Toutes ces femmes voient en lui l’Appollon du rumsteak, le Siffredi du faux-filet ! Mais André se retrouve avec sept enfants, dont les couffins sont déposés sur le pas de la boucherie lorsque, l’armistice signée, les maris reviennent…
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