La réforme des études de médecine en France à l’épreuve des faits.

De plus en plus d’étudiants inscrits en première année de médecine ? La faute à la réforme. Détails…

Cette année, le nombre d’inscriptions (40.000 étudiants recensés) en première année de médecine est sans précédent. En cause, la mise en place de la réforme des études de médecine. Le concours en première année est en effet ouvert aux postulants également pour chirurgien-dentiste, sage-femme, et pharmacien. Une façon défend Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, d’éviter le taux d’échec dès la première année et la difficulté de reconversion pour les étudiants après deux ans d’investissement important.

Concrètement, l’année d’études est divisée en deux semestres : Le premier propose huit unités d’enseignements dans les disciplines fondamentales (physique, chimie et biologie). Chacune de ces unités comprend 80 heures d’enseignements au terme desquelles aura lieu le concours (première quinzaine de janvier).

Après obtention des résultats, quinze jours plus tard, les étudiants devront s’inscrire dans une à quatre unités d’enseignements spécifiques, selon la (ou les) filière choisie: maïeutique et/ou médecine-kinésithérapie et/ou odontologie et/ou pharmacie. Cette inscription constitue un choix qui ne pourra plus être modifié.

Mais avec l’accroissement de nombre d’inscrits, les amphithéâtres débordent, les problèmes logistiques des facultés s’accumulent et les conditions de travail des étudiants se dégradent encore un peu plus. Un effort supplémentaire à faire, en somme, pour ces jeunes tout juste sortis du ronron des années lycées et laissés brutalement au jeu des concours.

Sources
  • Anne Jouan, « Les études de médecine en pleine mutation », La lettre d’info du Figaro, 9 septembre 2010.
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