Pas d’inquiétude, les démarches sont simples pour peu que l’on sache ce que l’on veut étudier et que l’on s’y prenne sans tarder, c’est-à-dire dès les premiers jours des vacances scolaires si vous rentrez en terminale en septembre 2014.
Choix du sujet avant choix d’université…
Tout d’abord, contrairement aux idées reçues, la première question à se poser n’est pas quelle l’université dois-je convoiter mais bien quel sujet de cours et quel cursus ai-je envie d’étudier pendant trois ans (quatre ans en Ecosse) pour obtenir un Bachelor (BA, BSc, Beng, etc.) dans la spécialité choisie ?
Y a-t-il une échappatoire à cette réflexion ? Pas vraiment car les études au Royaume-Uni sont relativement spécialisées contrairement à ce que proposent d’autres systèmes éducatifs supérieurs comme les Etats-Unis.
Etudier en Angleterre ne doit pas être une fin en soi et ce d’autant plus que les universités vont vous demander de prouver votre motivation pour un sujet d’étude précis par le biais d’une lettre de motivation appelée le Personal Statement .
Cet exercice délicat sera le fruit d’une mûre réflexion qui commencera par un temps de retour sur soi-même comme tout processus d’orientation, d’ailleurs.
Quelles questions à se poser ?
Les premières questions à se poser seront donc :
Quels sont mes centres d’intérêt ? Quelles sont mes capacités scolaires et les matières dans lesquelles je réussis le mieux à ce jour ? Ai-je un projet professionnel défini ? La branche que j’ai choisie m’offre t-elle suffisamment de débouchés ? Etc.
La réflexion sur soi ayant eu lieu, il ne restera plus qu’à trouver les cours qui répondront le mieux à vos attentes. Pour vous aider le petit croquis d’après un document de l’Agence des Etablissements Français à l’Etranger sera particulièrement utile pour entamer une réflexion.
Si après cette étape vous ne savez toujours pas quoi étudier, vous pourrez toujours recourir à un professionnel de l’orientation qui saura vous guider dans avec ou sans l’aide de test d’intérêt ou de compétence.
Mettre en regard ses souhaits avec l’offre de formation
Si vous êtes parvenu à définir votre sujet, vous pouvez mener l’enquête et trouver la bonne université et le bon cours pour vous. Et oui, au risque d’en décevoir certains, il n’y a pas de meilleure université ni de meilleur cours en valeur absolue.
Tout est relatif et dépend des attentes et capacités du futur étudiant. Faut-il rappeler que la mention de sortie en bachelor est tout aussi sinon plus importante que l’université choisie pour se lancer dans la vie professionnelle ou postuler pour un master compétitif ?
Les critères de sélection personnels définis par le futur étudiant sont donc essentiels pour que celui-ci puisse donner le meilleur de lui-même pendant ces années post-bac. Ainsi, l’emplacement de l’université (ville ou campagne), l’existence d’un campus ou non, les installations sportives, les associations mais aussi l’année d’étude dans le cadre d’un échange avec une université étrangère et l’éventuelle possibilité de stage (sandwich year) sont à explorer avec soin.
Pour les élèves internationaux, il est toujours intéressant de se pencher sur le pourcentage d’étudiants venant de l’étranger ainsi que les moyens d’accès quand on arrive d’un autre pays.
Les outils indispensables pour mener les recherches
Pour vous aider dans vos recherches, les outils de qualité ne manquent pas : de l’incontournable site http://www.ucas.com aux classements gratuits en ligne (http://www.thecompleteuniversityguide.co.uk/league-tables) en passant par des sites de comparaison d’universités (http://university.which.co.uk), toute l’information est disponible pour procéder à un choix réfléchi.
Et pour vous engager en toute connaissance de cause, rien ne vaut une visite dans les établissements sélectionnés (http://www.opendays.com) car cela reste le meilleur moyen de vous faire votre propre opinion avant d’entamer vos études.
Pour conclure, étudier à l’étranger et plus particulièrement au Royaume-Uni n’est pas une démarche anodine car elle exige une certaine prise de risques. Le choix judicieux du cours et de l’université est crucial mais l’expérience acquise en dehors des périodes d’enseignement le sera tout autant pour décrocher un futur job ou pour rejoindre un Master de qualité. Les étudiants français ont bien compris le bénéfice de cette démarche car ils sont plus de 12 000 à étudier en Grande-Bretagne tous niveaux confondus (source : http://www.ukcisa.org.uk/).
Prochain article à paraître en août : Universités, Ecoles: Comment choisir?
Cécile Masek, 14 juillet 2014
Conseillère d’orientation à Londres/ Membre du Career Guidance Institute
clespourdemain@gmail.com