Depuis trente ans, Susie Morgenstern grâce à sa générosité et son humour éveille et émeut enfants, adolescents et même les plus grands en écrivant sur la famille, l’amour, l’école, la sexualité et la nourriture.
Comment Américaine, est-on amenée à poursuivre toute une carrière d’écrivain en français ?
A partir du moment où je suis arrivée en France pour suivre mon mari, je me suis mise à écrire en francais des que j’ai commence à le parler. Je ne me suis pas arrêtée depuis. Le français représente ma vie, mon quotidien ainsi que celui de mes enfants. Je suis désormais trop déracinée pour écrire en anglais.
D’où vous est venue votre passion d’écrire ? Comment devient-on écrivain ?
Un peu comme Obélix qui est tombé dedans quand il était petit, j’ai écrit toute ma vie. Jeune, j’écrivais des histoires, contribuais au journal de l’école et participais à des concours de poésie. L’écriture est mon oxygène.
En arrivant en France, j’ai basculé en français tout naturellement.
Pourquoi avez-vous choisi d’écrire pour les enfants et non les adultes ?
La plus grande aventure de ma vie est d’être devenue mère. Mes enfants et maintenant mes petits enfants sont ma plus grande inspiration. Les phrases qu’ils prononcent, les émotions qu’ils éprouvent, les moments qu’ils vivent me touchent et nourrissent mon écriture.
Les sujets de vos livres parlent très souvent d’amour et de famille. Sont-ils d’inspiration personnelle ?
Ils le sont presque tout le temps pour les raisons évoquées plus haut. C’est le quotidien de ceux qui m’entourent qui m’importe. Je suis terre-à-terre. Je m’inspire de tranches de vie et ne pourrais jamais écrire une histoire imaginaire ou fantastique.
Mon premier livre « La grosse patate » vient d’une phrase qui m’est venue lorsque j’attendais un autobus : « tout ce que j’aime dans la vie, c’est manger ». Je m’inspire de phrases et idees distillées par-ci et par là.
Comment trouvez-vous un sujet ?
Les sujets arrivent tout le temps, je n’en manque pas. J’ai constamment plusieurs idées et projets en tête qui cohabitent.
J’ai actuellement l’idée d’écrire l’histoire d’un petit garçon qui viendrait vivre avec sa grand-mère pour se sortir du monde des écrans dont il est dépendant et qui finalement entrainera sa grand-mère dans sa passion. Ceci, tout en relisant la série des Fifi Brindacier et en réfléchissant à la rédaction d’un livre sur Gershwin. Je ne m’embête pas.
Et plus particulièrement, comment vous est venue l’idée de votre dernier livre, « Comment tomber amoureux sans tomber » ?
Il s’agit d’un titre que je traine depuis très longtemps. J’ai toujours trouve cette expression « tomber amoureux » très étrange et je suis étonnée de la retrouver dans beaucoup de langues. Quand a l’histoire, je m’inspire directement de ma petite fille en Terminale et de sa famille. On ne se refait pas !
Anne Bioche, 03 juin 2014
Accueil » Entretien avec Susie Morgenstern
Entretien avec Susie Morgenstern
Depuis trente ans, Susie Morgenstern grâce à sa générosité et son humour éveille et émeut enfants, adolescents et même les plus grands en écrivant sur la famille, l’amour, l’école, la sexualité et la nourriture.
Comment Américaine, est-on amenée à poursuivre toute une carrière d’écrivain en français ?
A partir du moment où je suis arrivée en France pour suivre mon mari, je me suis mise à écrire en francais des que j’ai commence à le parler. Je ne me suis pas arrêtée depuis. Le français représente ma vie, mon quotidien ainsi que celui de mes enfants. Je suis désormais trop déracinée pour écrire en anglais.
D’où vous est venue votre passion d’écrire ? Comment devient-on écrivain ?
Un peu comme Obélix qui est tombé dedans quand il était petit, j’ai écrit toute ma vie. Jeune, j’écrivais des histoires, contribuais au journal de l’école et participais à des concours de poésie. L’écriture est mon oxygène.
En arrivant en France, j’ai basculé en français tout naturellement.
Pourquoi avez-vous choisi d’écrire pour les enfants et non les adultes ?
La plus grande aventure de ma vie est d’être devenue mère. Mes enfants et maintenant mes petits enfants sont ma plus grande inspiration. Les phrases qu’ils prononcent, les émotions qu’ils éprouvent, les moments qu’ils vivent me touchent et nourrissent mon écriture.
Les sujets de vos livres parlent très souvent d’amour et de famille. Sont-ils d’inspiration personnelle ?
Ils le sont presque tout le temps pour les raisons évoquées plus haut. C’est le quotidien de ceux qui m’entourent qui m’importe. Je suis terre-à-terre. Je m’inspire de tranches de vie et ne pourrais jamais écrire une histoire imaginaire ou fantastique.
Mon premier livre « La grosse patate » vient d’une phrase qui m’est venue lorsque j’attendais un autobus : « tout ce que j’aime dans la vie, c’est manger ». Je m’inspire de phrases et idees distillées par-ci et par là.
Comment trouvez-vous un sujet ?
Les sujets arrivent tout le temps, je n’en manque pas. J’ai constamment plusieurs idées et projets en tête qui cohabitent.
J’ai actuellement l’idée d’écrire l’histoire d’un petit garçon qui viendrait vivre avec sa grand-mère pour se sortir du monde des écrans dont il est dépendant et qui finalement entrainera sa grand-mère dans sa passion. Ceci, tout en relisant la série des Fifi Brindacier et en réfléchissant à la rédaction d’un livre sur Gershwin. Je ne m’embête pas.
Et plus particulièrement, comment vous est venue l’idée de votre dernier livre, « Comment tomber amoureux sans tomber » ?
Il s’agit d’un titre que je traine depuis très longtemps. J’ai toujours trouve cette expression « tomber amoureux » très étrange et je suis étonnée de la retrouver dans beaucoup de langues. Quand a l’histoire, je m’inspire directement de ma petite fille en Terminale et de sa famille. On ne se refait pas !
Anne Bioche, 03 juin 2014
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