Beaucoup ont entendu parler des écoles Montessori, Freinet… qui connaissent depuis une vingtaine d’années un large essor. Cet engouement pour des pédagogies et des méthodes d’apprentissages que l’on disait « alternatives » viennent inspirer d’autres modèles depuis plus de 5 ans, avec le développement de la pédagogie positive.
Face au système scolaire français dit “classique” où un même contenu est proposé au même moment à tous les élèves d’une même classe, de nouvelles typologies d’écoles, basées sur les modèles anglo-saxons ou des pays Nordiques voient le jour.
Ces « lab school », écoles du bonheur, école de Gennevilliers ou autres écoles, expérimentales ou pilotes, se basent souvent sur les neurosciences, les recherches sur l’innovation pédagogique et replacent au coeur de l’école l’enfant et son individualité.
Nous ne sommes plus face au modèle du professeur devant l’élève mais aux pédagogies coopératives où l’élève est actif et développe ses « soft skills » (créativité, curiosité, empathie, persévérance, esprit critique, estime de soi), en partageant avec les autres.
C’est aussi l’apprentissage par l’expérimentation plutôt que l’accumulation des connaissances qui est mis en avant.
De nouvelles voies qui commencent à faire écho au sein du ministère de l’Education nationale puisque Jean-Michel Blanquer a notamment installé un conseil scientifique dirigé par le professeur en psychologie cognitive Stanislas Dehaene.
A suivre donc…
Marie Boutry-Peyron, pour Avenue des Écoles
Février 2018