Après avoir étudié pendant cinq ans pour devenir thérapeute, j’organise, dans le cadre de mon Diplôme de fin d’année en psychothérapie intégrative, un séminaire autour du thème du déracinement et de la question de l’origine.
Ayant fait l’expérience moi-même plusieurs fois de tout recommencer dans un pays qui n’était pas le mien, j’ai pu remarquer que cela représentait une expérience enrichissante mais aussi parfois un grand défi.
On peut ressentir une perte de repères, une confusion autour de notre propre identité, une tristesse de quitter sa famille et ses amis et un sentiment de s’éloigner de soi.
On éprouve parfois un sentiment de déracinement et l’impression que la personne que nous sommes devenue n’est plus la même personne que notre entourage s’attend à retrouver.
En effet, il faut couper momentanément ses liens et casser sa carte mentale habituelle, on a tendance à s’inventer et se chercher une nouvelle identité face à un nouvel environnement.
On peut aussi développer une certaine nostalgie pour son pays et vivre dans le passé en s’accrochant à quelque chose qui n’est plus et qui nous empêche de nous projeter dans l’avenir.
Cela implique un travail de deuil, comme après chaque rupture, chaque abandon, car chaque renoncement implique une perte. Il faut apprendre à s’ajuster à une nouvelle réalité.
Dans le livre, Third Culture Kids, David C. Pollock et Ruth E. Van Reken expliquent que déménager bloque le processus traditionnel du développement relationnel. Car partir, ce n’est pas seulement se couper de notre terre, notre culture et nos origines.
Quand on a fait l’expérience de vivre dans plusieurs pays, on laisse un peu de soi en arrière. On peut avoir tendance à se fondre complètement dans la culture de ceux qui nous accueillent et, à trop se dépouiller de sa propre identité, on finit par se perdre.
Alors la question de l’origine se pose : qui suis-je ? Quel est mon pays d’origine ? Après le référendum autour du Brexit, la question de l’appartenance est devenue proéminente.
Comment obtient-on un sentiment d’appartenance à un pays quand on a l’impression de ne venir ni d’ici ni d’ailleurs ? Cette question peut devenir très difficile quand on a été déraciné plusieurs fois au cours de sa vie.
Voilà pourquoi, au cours d’un week-end, je vous propose un espace de discussions, d’exercices de visualisations et de dessins, afin de faire un voyage à l’intérieur de vous-même pour vous aider à vous connecter à votre maison intérieure. C’est une façon de découvrir des facettes ignorées de soi-même, ou depuis longtemps oubliées.
En effet, je crois que c’est en se reconnectant au plus proche de notre essence, et en se rapprochant de notre base intérieure, que l’on apprend à ne jamais se sentir très loin de chez soi.
Pour aller plus loin :
Céline Champion : française, je suis installée à Londres depuis 9 ans. J’ai travaillé pendant 10 ans dans le milieu du marketing et de l’événementiel à Paris (France) et dans une organisation internationale à Rome (Italie) pendant 8 ans avant de m’installer à Londres.
Enrichie par ces nombreuses expériences à l’étranger, j’ai ressenti le besoin d’entreprendre un autre voyage, cette fois à l’intérieur de moi-même. J’ai alors pris la décision d’effectuer une reconversion professionnelle en entamant des études en psychothérapie, domaine qui m’a toujours attirée et passionnée.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur la façon dont je travaille, je vous propose de visiter mon site internet : http://www.celinechampionpsychotherapy.com/