Chroniques de Jérusalem – Guy Delisle, Delcourt, octobre 2011, 334p.Guy Delisle et sa famille s’installent pour une année à Jérusalem. Pas évident de se repérer dans cette ville aux multiples visages, animée par les passions et les conflits depuis près de 4000 ans. Au détour d’une ruelle, à la sortie d’un lieu saint, à la terrasse d’un café, le dessinateur laisse éclater des questions fondamentales et nous fait découvrir un Jérusalem comme on ne l’a jamais vu. L’artiste canadien a obtenu pour cet album le Fauve d’Or – Prix du meilleur Album à Angoulême en 2012 ; sa venue à Londres est l’occasion de (re)découvrir ses incontournables albums, dont : Shenzhen, Chroniques Birmanes et Pyongyang.
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Olympe de Gouges – Catel et Bocquet, Casterman, mars 2012, 488p.Mariée et mère à 18 ans, veuve aussitôt après, Marie Gouzes décide ensuite de vivre librement. Elle se fera désormais appeler Olympe de Gouges. Femme de lettres, fille des Lumières, libertine et républicaine, Olympe a côtoyé la plupart de ceux qui ont laissé leur nom dans les livres d’histoire au chapitre de la Révolution : Voltaire, Rousseau, Robespierre… En 1791 elle rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne et demande l’égalité entre les sexes et le droit de vote; des propositions qui resteront révolutionnaires jusqu’au XXe siècle !
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Requiem – Pat Mills, Nickel, 48p.Pendant la Seconde Guerre mondiale, un soldat allemand, du nom de Heinrich Augsburg, trouve la mort au front russe. Il est alors projeté sur Résurrection, un monde où tout est inversé, temps, terre, eau, etc. La seule chose qui reste à Heinrich est une photo de la femme qu’il a aimée : Rebecca. Apprenant qu’il a été réincarné en Vampire, Heinrich devient Requiem et se retrouve confronté à des personnages tous plus machiavéliques les uns que les autres, alors qu’il n’est motivé que par une seule chose : retrouver Rebecca si elle se trouve sur cette planète… Pat Mills au scénario et Olivier Ledroit au dessin connaissent avec cette série un véritable succès !
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Les derniers jours de Stefan Zweig, de Guillaume Sorel et Laurent Seksik, Casterman, février 2012, 88p.Après avoir fui le nazisme, Stefan Zweig et son épouse Lotte croient fouler au Brésil une terre d’accueil, loin du chaos qui embrase l’Europe. Mais la menace rôde jusqu’au fin fond de l’exil. Le 22 février 1942, Stefan Zweig met fin à ses jours aux côtés de sa femme. Le geste désespéré du grand humaniste n’a cessé, depuis, de fasciner et d’émouvoir. Mêlant le réel et la fiction, cette adaptation du roman de Laurent Seksik, superbement illustrée par Guillaume Sorel, restitue les six derniers mois d’une vie, de la nostalgie des fastes de Vienne à l’appel des ténèbres.
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