À travers ses pratiques pédagogiques quotidiennes, l’enseignant contribue à l’établissement du sentiment de sécurité chez l’élève, le renforce dans son sentiment de compétence face à une tâche et le guide vers des habiletés sociales saines et harmonieuses.
L’enfant attache beaucoup d’importance à ce que les adultes proches de lui pensent de lui. L’enseignant(e) en fait partie. Un(e) professeur(e) qui valorise, soutient et entretient une relation chaleureuse avec son élève peut l’aider à se sentir bien et à avoir confiance en lui. Un enfant qui se sent respecté dans ses différences, accueilli dans ses difficultés et ses questionnements et reconnu dans sa valeur personnelle, au-delà de ses résultats scolaires, peut plus facilement se forger une image positive de lui- même et donc consolider l’estime qu’il se porte.
Par ailleurs, le nombre de plus en plus croissant d’élèves par classe (35 élèves) rend le niveau très hétérogène. Un énorme écart existe entre les trois premiers de la classe et les trois derniers. Ceci, aussi bien en termes de résultats qu’en termes d’objectifs. Les enseignants ne peuvent évidemment pas s’adapter à chacun et doivent poursuivent le programme dans l’intérêt de tous et non pas dans celui d’un seul.
En ce sens, le soutien scolaire prend une place très importante, surtout dans un système scolaire de plus en plus compétitif, pour ne pas dire élitiste.
Chez Fast, nous constatons un nombre croissant de demandes pour les « premiers » de classe qui veulent maintenir un niveau d’excellence et être en bonne position pour leur candidature dans les « bonnes » écoles supérieures.
Bien entendu, l’aide aux enfants en difficulté reste une part très importante de nos préoccupations. Pour ces enfants qui connaissent des difficultés d’apprentissage ou un blocage passager, nous recommandons une aide assidue afin de les remettre sur le bon chemin et pour éviter autant que possible l’accumulation de lacunes. Cela est indispensable pour qu’ils se (re)construisent et aient confiance en eux.
Tout ceci étant dit, nous invitons vivement les parents à respecter le rythme de l’enfant ou de l’adolescent en ne le surchargeant pas plus que de raison. Nous avons déjà eu des demandes pour quatre ou cinq heures de cours particuliers par jour ! Sans compter les journées scolaires déjà bien chargées. Ce n’est vraiment ce que nous vous suggérons, bien au contraire.
Gardons en tête que nos enfants et adolescents doivent devenir le plus autonome possible et qu’il s’agit de les soutenir en cas de chute et non pas de les porter ad vitam aeternam…
Hélène Moschke, Responsable de Fast Languageswww.fastlanguages.com