En effet, le titre du livre se base sur le jeu de prononciation entre Q en anglais et le 9 japonais (tous deux « kew ») et marque une référence à l’œuvre phare de George Orwell.
Ce roman narre les histoires de Tengo et d’Aomamé, deux personnages intrinsèquement liés par leur passé commun, et se base sur une alternance des chapitres avec le point de vue de l’un puis de l’autre.
Tengo est un professeur de mathématiques mais aussi un écrivain en devenir qui se retrouve à réécrire un texte d’une jeune fille particulièrement bizarre, Fukaéri, pour en faire un véritable best-seller.
Aomamé, professeur d’arts martiaux, est une jeune femme troublée par son enfance et l’appartenance de ses parents aux Témoins de Jéhovah. On la découvre comme tueuse à gages au service d’une vieille milliardaire.
Les personnages principaux se retrouvent vite confrontés à une secte extrêmement puissante, dont s’est enfuie la romancière en herbe, et expérimentent un monde parallèle (1Q84) qui se révèle différent tout en restant similaire au monde qu’ils connaissent (1984).
Cet ouvrage japonais permet d’aborder les thèmes de la religion, de la violence, de l’histoire, de l’amour et de la mort dans un style très particulier, octroyant une lecture fluide sans jamais tomber dans la facilité.
Il est par ailleurs quasi-unanimement reconnu par les critiques littéraires du monde entier.
Recommandé par Arthur Laroche, 16 ans, élève de première,et qui étudie le japonais depuis 9 ans
