1. Le lycée International de Londres (Wembley)
Structures
Monsieur Batut a repris dans les grandes lignes les informations sur le futur lycée (cf compte-rendu de la réunion du 7 mai au CFBL). Les échéances sont à ce jour respectées grâce aux bonnes relations avec les autorités locales.
Il a également rappelé que les structures sportives et la bibliothèque de 500m2 seront accessibles à la communauté en dehors des slots horaires occupés par les élèves du Lycée (qui sont bien entendu prioritaires). La réglementation est en cours de réflexion.
Plan de financement des infrastructures
Rappelons que l’achat du bâtiment a nécessité un emprunt de 40£m auprès de la Banque Transatlantique.
Le WECT (Wembley Educational Education Trust) en charge du projet a parallèlement lancé une campagne de fundraising pour atteindre les 9m£ nécessaires à la mise en place des infrastructures (matériel, équipements sportifs, aménagement des salles). Les fonds récoltés auprès des entreprises partenaires s’étalent de 25k£ à 500k£ avec une moyenne de 250k£.
Sur les 9m£, le WECT doit encore trouver 1,8m£ d’ici décembre 2014 pour boucler son budget. Une nouvelle campagne de levée de fonds va être lancée très prochainement et s’adressera désormais aux particuliers.
Outre un apport financier, les futurs partenaires pourront également faire un apport en nature (équipements sportifs ou informatiques).
Quels sont les avantages alloués à ces entreprises?
Tout comme le CFBL, 30% des places sont allouées prioritairement au personnel de ces entreprises. Cet avantage, non négligeable quand on connaît le nombre accru de demandes, est valable 15 ans.
Logistique/transport
Une carte a été établie par le service culturel afin de mettre en évidence la facilité d’accès au futur lycée. Partant sur un rayon de 30mn de trajet maximum, les futurs élèves résidant de Ealing à Kentish Town pourront se rendre en transport en commun au lycée.
2. Admissions
Résultats de la première commission d’affectation (avril 2014)
Cette année encore, le LCDG toutes écoles confondues et le CFBL ont reçu un nombre important de dossiers d’inscriptions (1250 dossiers/540 places offertes pour le LCDG, 870 dossiers/150 places offertes pour le CFBL).
Même si le CFBL est invité aux commissions d’affectation du LCDG pour éviter les doublons, on peut compter au minimum 700 dossiers refusés qui seront revus aux prochaines commissions d’affectation (juin et août).
Les tensions sont non seulement très fortes pour les entrées en 6ème (dont l’accès est devenu impossible pour les enfants extérieurs au réseau AEFE londonien – sans compter le désormais non-remplacement des départs d’élèves de CM2 au LCDG) mais surtout dans les classes élémentaires où même des élèves répondant aux critères de priorité (fratrie, réseau AEFE) n’ont pu parfois avoir de place, suscitant une véritable incompréhension de la part des familles.
Des critères d’admission de plus en plus stricts (comité de pilotage du plan Ecole fev 2014) :
– Pour les entrées en 6ème, prise en compte de la fratrie secondaire. (Le critère de fratrie était jusqu’ici limité aux frères et/ou soeurs déjà scolarisés dans une de des écoles primaires conventionnées mais ne s’appliquait pas si les aînés étaient au collège ou au lycée).
– Longévité dans le réseau AEFE de Londres.
– Le critère de la date de naissance qui pénalisait les enfants nés en fin d’année pourrait être abandonné en faveur d’un tirage au sort pour départager 2 dossiers équivalents (comme c’est le cas au CFBL). Sur ce dernier point, le débat porte sur un tirage au sort du nom ou d’une date comme référence d’année civile à chaque commission.
Charte de non-transfert entre écoles homologuées
Rappelons que cette charte interdit à un élève de quitter son école avant la fin de son cycle (Maternelle/Primaire/Collège) même si celui-ci a une fratrie dans cet autre établissement. Cette charte, qui permet principalement d’éviter l’imbroglio des transferts de dossiers, ne peut être contournée qu’avec l’accord entre les 2 chefs d’établissement.
En vue d’une commission d’affectation commune en 2015
Ce projet vise à centraliser les dossiers pour l’entrée en 6ème et en Seconde et permettra aux familles de donner leur ordre de préférence entre les 3 établissements sur un seul et même site. Il serait en outre question de faire de même pour les entrées en CP pour appliquer ce processus en début de chaque cycle.
Les associations de parents d’élèves ont également émis l’idée de participer en tant qu’observateurs à ces commissions, demande soutenue par Mr Olivier Cadic. Cette proposition a suscité un vif débat, notamment parce qu’elle sous-entend un manque de confiance de la part des parents envers les commissions d’affectation, pointant du doigt leur manque de transparence.
Cependant, même si les chiffres parlent d’eux-mêmes (cf plus haut) et que le LCDG tend vers une décroissance de ses effectifs, reste à savoir si les APE se contenteraient d’observer avec objectivité et si elle seraient prêtes à assumer les pressions inhérentes à leur potentielle présence à ces commissions (à l’instar par exemple de Mr Rauch, proviseur du Lycée français, qui passe 1h à 2h par jour pour répondre aux mails individuels des parents qui ont essuyé un refus !).
Un autre débat portant sur l’avenir des élèves de CM2 intégrés aux écoles partenaires (soit un total de 28 enfants à Holy Cross et Wix Primary School) a également animé cette réunion. Bien que leur entrée en 6ème dans le réseau homologué soit encore garantie en 2015, ceci ne sera plus le cas d’ici 2017.
En effet, la montée des cohortes cette année a dépassé les limites du LCDG qui a du intégrer 361 élèves de 6ème pour une capacité de 330 places….
De plus, le projet d’un partenariat avec une academy de fulham en 2016 pour ouvrir des classes secondaires bilingues sensées absorber ces élèves, est en suspens suite aux récentes élections locales.
Cependant, une solution alternative menée par Fast Tuition verrait le jour à la Lambeth Academy qui accepterait d’ouvrir des after-schools CNED en secondaire aussi bien pour ses élèves que pour les étudiants extérieurs.
3. Un observatoire sur les frais de scolarité
Avec une croissance annoncée de 8% des frais de scolarité, difficile de savoir si une limite sera fixée, même si le but est de faire baisser ce taux de croissance.
La création d’un observatoire des frais de scolarité est-elle nécessaire ?
Mr Olivier Rauch rappelle cependant certains points essentiels sur les frais d’un EGD (Etablissement en Gestion Directe) :
– Les frais de scolarité sont fixés par la directrice de l’AEFE et non par le proviseur.
– L’AEFE prend les frais en charges à la place de l’Etat qui continue à diminuer les subventions.
– Il lui est impossible d’emprunter sauf pour l’ouverture de nouveaux établissements.
La diminution des effectifs du LCDG est cependant essentielle pour restructurer le bâtiment vieux de 80 ans et prévoir les travaux nécessaires.
4. Groupes de travail
En conclusion, il a été décidé de créer 3 groupes de travail :
1. Groupe de travail sur le sort des fratries en 2015
2. Groupe de travail sur les frais de scolarité
3. Groupe de travail sur une réévaluation des besoins de l’Objectif 1
Elisabeth Fontanille, 19 juin 2014