Selon les résultats des General Certificate of Secondary Education (GCSE) publiés fin août 2010, il y a eu ces derniers temps une augmentation significative d’étudiants inscrits dans un cursus scientifique.
Pour autant, certaines entreprises mettent en garde les écoles qui peinent encore à encourager l’apprentissage des sciences. Précisément, les dernières études et statistiques montrent que les étudiants ont tendance à ne pas seulement étudier un ou deux des domaines des sciences (biologie, chimie, physique), mais les trois.
Cependant, Richard Lambert, le directeur général du CBI (Confederation of British Industry), persiste et confirme également que trop peu encore d’étudiants britanniques ont la possibilité d’opter pour l’apprentissage de ces trois sciences et parmi ceux auxquels cette possibilité est offerte, peu la choisissent.
Le choix d’étudier ces trois domaines constitue en Angleterre, la meilleure préparation disponible pour obtenir un A-level en sciences, permettant également d’offrir à l’étudiant un vaste éventail de métiers.
Parallèlement, le nombre d’étudiants inscrit pour faire un GCSE en langues a diminué d’un tiers depuis 2004. Monsieur Lambert y voit ici un risque d’isolement économique, social et culturel. C’est une conséquence de la décision prise il y a quelques temps de rendre facultatif l’apprentissage des langues dans les écoles secondaires pour les enfants de plus de 14 ans. Ainsi concrètement, le français, langue étrangère la plus appréciée en Angleterre, ne fait plus partie des 10 sujets les plus fréquemment choisis du GCSE. Une situation que nous déplorons!
Sources
- Chris Cook, “Pupils turn to science but drop French”, Financial Times (FT), 25 août 2010, p. 3