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Au royaume-Uni, la question des frais universitaires à nouveau en débat

university 2119707 640Les nouvelles propositions sur les frais universitaires sont en discussion au sein du gouvernement.

 

 

 

La première ministre Thérésa May a confié à Philip Augur, ancien financier de la City, la mission de faire des propositions, d’ici à un an, en vue d’un aménagement du système actuel concernant les frais universitaires, mais en conservant le principe des universités payantes.

 

En 2012, en dépit de manifestations, le gouvernement de coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates avait fait passer les droits d’inscription annuels à l’université de 3 600 à 9 000 livres (10 160 euros).

Ils ont récemment été augmentés pour atteindre 9 250 livres.

 

Points positifs, la réforme a favorisé une augmentation des revenus des universités, et le nombre d’étudiants – 650 000 inscriptions en 2017 – a continué d’augmenter, y compris ceux issus de familles défavorisées.

 

Mais le nouveau mode de financement, fondé sur un système de prêt, que les étudiants ne doivent rembourser qu’après avoir obtenu un emploi, a fait gonfler le montant des dettes.

Celui-ci a doublé en quatre ans, dépassant 90 milliards de livres (101,6 milliards d’euros).

Se pose aujourd’hui la question de la durabilité du système et du remboursement.

 

La première ministre ne souhaite pas pour autant revenir sur la gratuité des universités, contrairement au souhait des travaillistes, qui conduirait, selon ses propos à « augmenter les impôts pour la majorité des contribuables qui ne vont pas à l’université », à appauvrir les universités et obligerait à limiter le nombre d’étudiants.

 

Thérésa May penche pour un système de concurrence entre universités en diversifiant les prix.

 

Mars 2018
Sophie Guiroy-Meunier
sophie@avenuedesecoles.com

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