Pour les émotionnels, les timides et les anxieux
La solution : trouver une activité aux vertus désinhibitrices pour votre enfant. Ici le théâtre ou le chant fera le plus grand bien ! Pour ceux qui ne supportent pas la pression, opter pour une activité individuelle « confortable ».
Pour les anxieux, il faudra choisir des activités qui aident à décompresser. Visez les sports aquatiques comme la natation ou encore la boxe pour les plus physiques d’entre eux. Le cheval également permet aux enfants dès l’âge de 5 ans de se responsabiliser en apprenant à s’occuper d’un animal, tout en prenant confiance en soi et en surmontant ses peurs.
Pour les têtes en l’air et les impatients
Apprendre à se concentrer, c’est possible et pas seulement pendant les heures d’école… Pensez à l’escrime, un sport qui demande une bonne maîtrise de soi ou le tir à l’arc ou encore, plus commun, le tennis qui demande de la concentration. Pour les impatients, choisissez un sport qui demande concentration et réflexion ; le meilleur d’entre tous sera l’escalade ou encore le tir à l’arc qui saura mobiliser leur capacité de concentration.
Pour les artistes mais aussi les maladroits
Pour ceux qu’un rien bouscule et qui bousculent tout sur leur passage et pour ceux qui manquent d’assurance, les activités artistiques sont souvent recommandées. La patience et l’apprentissage de la précision seront ici au rendez-vous. Le ping-pong aussi aura sa place car il développe la coordination motrice, l’équilibre, l’habilité et la concentration.
Les intolérants aux frustrations
En deux mots, ceux qui veulent tout et tout tout de suite, toujours insatisfaits, installés dans le plaisir immédiat et qui prennent une contrariété comme une atteinte personnelle. Pour eux, rien de tel que de participer avec d’autres à un jeu collectif ! Ils apprendront rapidement ce que veut dire « vivre ensemble ». Et puis si cela ne suffit pas, une bonne discipline dispensée dans le cadre de sports de combat (judo, karaté…) saura leur faire entendre un peu de raison.
Les physiques
Oui mais, le sport à quel âge ? Cela dépend du sport vous répondra-t-on. La danse est envisageable à partir de 4 ans. S’agissant des sports de balle ou sports plus physique, mieux vaut attendre l’âge de 6 ou 7 ans. L’enfant aura alors acquis l’équilibre et la coordination et pourra se faire plaisir. Le foot sera dès lors un véritable régal pour les jeunes qui brulent de se dépenser tout en développant l’esprit d’équipe. Et puis si votre enfant aime la compétition, l’athlétisme est fait pour lui mais seulement à partir de 8 ans.
Enfin, pour ceux qui manquent de motivation…
Autrement dit fainéants ? Non pas vraiment, mais sans entrain. Il faut leur trouver un sport qui les valorise, un sport dans lequel ils progressent rapidement et qui leurs feront découvrir le dépassement de soi et la persévérance. Alors la course à pied ou le vélo sauront donner rapidement de bonnes sensations.
Les activités parascolaires permettent un enrichissement personnel si l’activité est bien choisie. Parlez à votre enfant et comprenez son attirance pour telle ou telle activité. Laissez-lui choisir au moins un club ou une activité par lui-même. Aider le à choisir des activités structurantes qui tiennent compte de qu’il est et de ce qu’il veut apprendre, sans imposer vos préférences. C’est peut-être là la plus grande difficulté à surmonter…
Sources
- W. Memlouk, « Quelle activité pour quel enfant ?», Psychoenfant, septembre 2012, pp.40-45.
- S. Letellier, « Graines de champions », Enfant magazine, octobre 2012, pp.20-24.
- E. Dolton, “Choosing after-school activities”, Families West London, septembre 2012, pp.6-7.