Les clichés ont la vie dure parfois. Concédons-le, il peut pleuvoir et depuis début décembre, nous avons été, pour le moins, « gâtés » et … il faut s’en féliciter :
– La pluie permet de remplir les nappes phréatiques et cela va nous permettre de passer un été sans le spectre de la sécheresse, comme cela est arrivé en 2012. Les jardins seront fleuris, les voitures propres et on pourra se laver sans contrainte !
– Si, un jour, tu oublies ton parapluie ou si tu n’as pas de capuche, essaie d’apprécier de recevoir quelques gouttes sur le visage ou même sur la tête. Tu découvriras à quel point tu te sens vivant et en harmonie avec la nature. Comme tu n’es pas en sucre (non ?), tu n’as pas à craindre grand-chose… si tu n’y restes pas trop longtemps.
– D’accord, il pleut. Mais, il faut aussi remarquer que le plus souvent, un coin de ciel bleu verra malgré tout le jour à un moment ou un autre de la journée. C’est l’avantage d’un climat océanique ! Le vent balaie les nuages et laisse apparaître le soleil. La journée reste rarement grise entièrement… et c’est bon pour le moral !
– S’il pleut, c’est l‘occasion d’aller visiter des musées : il y en a pour tous les goûts et en plus, ils sont gratuits ! Entre sciences, histoire naturelle, histoire, peintures, sculptures et transports, tu devrais trouver quelque chose qui t’intéresse. Souvent, des petits restaurants à l’intérieur permettent de déguster un gâteau avec un chocolat chaud (si tu n’aimes pas le thé !), histoire de te réchauffer avant de repartir… sous la pluie !
– A ton avis, pourquoi les Anglais ont-ils inventé le golf ? Parce qu’il fallait bien trouver une façon d’utiliser ces immenses gazons tout verts… dus au temps ! En plus, la pluie tombant sans être toujours annoncée, cela permet aux Anglais de témoigner de leur flegme en toutes circonstances. As-tu vu un Anglais râler parce qu’il pleut ?
Le temps peut parfois influer sur notre humeur. Entre nécessité de l’eau pour vivre et beauté de l’arc en ciel, il ne tient qu’à toi de sourire et de chanter sous la pluie !
Marie-Christine Hugonnard, 05 mars 2014
