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Qu’est-ce que le IB ?

photo 27-001Ce que l'on appelle communément le IB n'est autre que l'International Baccalaureat. Mais il faut savoir que le IB est beaucoup plus qu'un simple type de diplôme de fin d'études.

Le IB est né d’une fondation éducative sans but lucratif fondée à Genève en 1968. Celle-ci a pour mission première de développer chez les jeunes la curiosité intellectuelle, les connaissances et la culture nécessaires pour contribuer à bâtir un monde meilleur et plus paisible, dans un esprit d’entente mutuelle et de respect interculturel.

Le IB est accessible à des élèves francophones, anglophones ou hispanophones de 3 à 19 ans, répartis comme suit : le primaire, le premier cycle du secondaire, le diplôme de fin d’études et enfin un certificat d’apprentissage à orientation professionnelle. Lorsque l’on dit qu’un élève passe le IB, il s’agit donc d’un abus de langage, puisque le IB est beaucoup plus vaste que le diplôme du même nom. Mais pour des raisons pratiques, nous conserverons cette appellation tout au long de cette présentation.

Le programme du diplôme de l’IB s’adresse à des jeunes de 16 à 19 ans. Rigoureux et équilibré, il est sanctionné par des examens finaux au bout de deux ans et prépare à l’entrée à l’université et à la vie active. Implanté dans 146 pays, ce programme jouit de la reconnaissance des universités et grandes écoles les plus prestigieuses au monde.

Dans le cadre de l’IB, les étudiants doivent étudier six matières obligatoires, à savoir leur langue maternelle ou la langue du pays dans lequel ils vivent (français, anglais ou espagnol), une science humaine (histoire, géographie, économie, psychologie, philosophie, politique), une science expérimentale (physique, chimie, biologie), les mathématiques, une langue étrangère et enfin une matière artistique ou une matière de l’un des cinq premiers groupes. Trois de ces disciplines sont étudiées au niveau supérieur (higher level) à raison de 240 h sur deux ans et trois autres à un niveau moyen (standard level), à raison de 150 heures. Une telle diversité rapproche l’IB d’un diplôme tel que notre baccalauréat français, bien loin de l’ultra spécialisation du classique A level britannique. Ainsi, un élève qui souhaite étudier la médecine peut choisir, en matières fortes, les mathématiques, la chimie et la biologie tout en continuant à se cultiver grâce à l’anglais, à l’histoire et à l’italien.

Mais ce n’est pas tout. A l’étude déjà exigeante de ces six matières s’ajoutent les trois composantes du tronc commun :

1. Un mémoire (extended essay) d’au moins quatre mille mots rédigé par l’élève sur un sujet de son choix, par lequel il prouvera ainsi sa capacité à collecter de l’information, la mettre en forme et aussi à travailler seul.

2. Un mémoire de deux mille à deux mille cinq cents mots en “théorie de la connaissance”, une matière proche de la philosophie, qui apprend à l’élève à exercer son esprit critique et à comprendre les enjeux majeurs du monde qui l’entoure.

3. Le programme de “Créativité, Action, Service” (CAS), exige de la part des élèves qu’ils pratiquent une activité artistique ainsi qu’un sport et enfin qu’ils s’investissent dans leur communauté en travaillant comme bénévoles au sein de diverses associations caritatives.

Il va sans dire que le Baccalaureat International est une excellente formation, dont les diplômés séduisent universités et employeurs. Ce sont, en effet, pour la plupart des jeunes gens curieux intellectuellement, qui font preuve d’un grand sens de l’adaptation et d’une vraie maturité émotionnelle. Ils savent mener des recherches de façon indépendante et exercer une pensée critique, dans le cadre d’une réflexion ouverte sur l’international.
Mais c’est une formation difficile, exigeante, et souvent plus lourde que les diplômes de fin d’études propres à chaque pays, puisqu’elle cumule l’étude de six matières et le tronc commun. Elle convient donc à des élèves motivés, travailleurs, prêts à faire les sacrifices qu’exige souvent la recherche de l’excellence.

Caroline Sulzer
www.frenchworks.co.uk

 

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